Les Namurois se souviennent bien du tout premier téléphérique inauguré en 1956 qui les embarquait en haut de la Citadelle jusqu'en 1997. Empruntant aujourd'hui un autre itinéraire, le nouveau téléphérique de Namur survole désormais la Sambre, faisant le trait d'union avec le centre-ville, depuis la gare avale, place Maurice Servais, jusqu'à la gare amont située sur l'Esplanade de la Citadelle, à deux pas du Pavillon du Numérique, héritage de l'Exposition Universelle de Milan. Une intégration réussie mais aussi un vrai plus environnemental pour offrir une alternative à la circulation routière dans la capitale wallone.

Pensé pour s'implanter dans le paysage urbain, le téléphérique propose une architecture moderne qui respecte la singularité du site. Discrètes, les deux stations se fondent dans le décor en utilisant la brique rouge typique de Namur. D'ingénieux jeux de transparences via des surfaces vitrées et le camouflage des parties techniques du mécanisme du téléphérique ont permis leur parfaite intégration dans le bâti existant. Une attention particulière a été apportée à l'implantation des pylônes : sur les 4 qui jalonent le tracé, 1 seul est visible, les autres se confondent aux bois de Terra Nova. L'acoustique a également été étudiée afin de réduire les nuisances de la station motrice. Dans un souci de sobriété énergétique, les cabines Diamond sont équipées de panneaux photovoltaïques qui alimentent l'éclairage intérieur et extérieur via des LED.